#Bleue, Florence Hinckel.

Titre : #Bleue.

Auteur : Florence Hinckel.

Parution Fr : 2015.

Édition : Syros.

4° de couverture :

Depuis la création de la Cellule d’Éradication de la Douleur Émotionnelle, la souffrance psychologique n’a plus cours. Il suffit de se faire oblitérer, et on ressort comme neuf ; seul un point bleu à l’intérieur du poignet garde la trace de cette douleur effacée. L’intervention est obligatoire pour les mineurs. Les adultes, eux, ont le choix. Le jour où sa petite amie Astrid se fait renverser par une voiture, le jeune Silas est aussitôt emmené par les agents en combinaison jaune. Le lendemain, lorsque ses parents viennent le chercher, le garçon se sent bien. Tout n’est-il pas pour le mieux dans le meilleur des mondes ?

Avis :

Encore une fois j'ai lu un livre sans lire la 4ème de couverture. Ici c'est surtout l'auteure, que je voulais découvrir un peu plus après avoir lu son U4. Je dois dire que j'ai été assez surprise de découvrir une dystopie. Mais si j'avais lu le résumé je l'aurais su bien sur.

Bref, ce roman c'est l'histoire de Silas, un jeune garçon sensible et Astrid, deux jeunes lycéens amoureux qui vivent dans un monde ou la douleur peut être effacé grâce à une opération, l'oblitération. Quand Astrid meurt, Silas se fait oblitérer de force car il est mineur et que l'oblitération de la douleur est obligatoire pour les mineurs. Il se remet donc très vite de la mort de son amoureuse jusqu'au jour ou il la voit.

J'ai un avis un peu mitigé sur ce roman. Je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire que j'ai trouvé un peu naïve et simple, ni aux personnages. Silas fait un peu de peine, mais sans plus et Astrid est insupportable. Elle est niaise, et tout son blabla de gamine amoureuse est un peu chiant à la longue. Je trouve aussi que les personnages secondaires ne sont carrément pas assez développés. J'aurais aimé en savoir plus sur Mme Tibaut, sur les parents de Silas, sur Xavier etc...

Mais à part ça, l'histoire est plutôt bien construite, elle a un bon rythme. Le roman est divisé en 3 parties, les chapitres sont assez court et s'enchainent bien. Le changement de point de vue est très sympa. Le style de l'auteure est frais et agréable. Ce livre se laisse lire facilement. 

Dans ce roman Florence Hinckel évoque les problèmes que peuvent poser une sur-exposition aux différents réseaux sociaux, et l'intrusion de internet en général dans le quotidien des populations. C'est une bonne critique qui aurait mérité d'être plus poussée. Bien qu'évidente elle est quand même un peu trop légère à mon goût.

Enfin voilà, une courte histoire sympathique mais sans plus, qui survole des thèmes intéressants. Des personnages qui font au mieux pitié, au pire sont carrément agaçant. Mais un style agréable et une histoire bien construite.

★★★☆☆☆