samedi 1 septembre 2018

Leurs enfants après eux, Nicolas Mathieu.

Titre : Leurs enfants après eux.
Auteur : Nicolas Mathieu.
Parution Fr : 2018.
Éditeur : actes sud.


4° de couverture :

Août 1992. Une vallée perdue quelque part dans l'Est, des hauts-fourneaux qui ne brûlent plus, un lac, un après-midi de canicule. Anthony a quatorze ans, et avec son cousin, pour tuer l'ennui, il décide de voler un canoë et d'aller voir ce qui se passe de l'autre côté, sur la fameuse plage des culs-nus. Au bout, ce sera pour Anthony le premier amour, le premier été, celui qui décide de toute la suite. Ce sera le drame de la vie qui commence. Avec ce livre, Nicolas Mathieu écrit le roman d'une vallée, d'une époque, de l'adolescence, le récit politique d'une jeunesse qui doit trouver sa voie dans un monde qui meurt. Quatre étés, quatre moments, de Smells Like Teen Spirit à la Coupe du monde 98, pour raconter des vies à toute vitesse dans cette France de l'entre-deux, des villes moyennes et des zones pavillonnaires, de la cambrousse et des ZAC bétonnées. La France du Picon et de Johnny Hallyday, des fêtes foraines et d'Intervilles, des hommes usés au travail et des amoureuses fanées à vingt ans. Un pays loin des comptoirs de la mondialisation, pris entre la nostalgie et le déclin, la décence et la rage.


Avis :

Hello les chats ! Aujourd’hui je vous parle d’un roman de la sélection Cultura de la rentrée littéraire, il s’agit de Leurs enfants après eux publié chez Actes sud. Je ne suis pas sure de lire toute la sélection, mais si j’arrive à en lire 2 ou 3 c’est déjà pas mal :) 

Leurs enfants après eux c’est l’histoire d’Anthony, un ado de 14 ans qui végète un peu chez lui. Avec son cousin ils n’ont pas grand chose et glandent pendant les vacances. Entre petites galères et grosses embrouilles Anthony mène sa vie comme il peut.

Bon mon résumé n’est pas ouf, mais je ne sais pas quoi dire de plus. Ce roman nous raconte la misère sociale. Chaque personnage est dans une détresse plus ou moins grande, l’auteur nous dépeint différents niveaux de misère.

Je me suis rapidement attachée à Anthony, mais pas forcément un bon attachement, en fait il m’a tout de suite fait pitié. Dans le fond c’est un pauvre gosse né dans une famille de galérien, son père a été viré de l’usine du coin, et de son second boulot également, sa tante est en dépression enfin bref, c’est pas la joie. Il a tellement peur de son père qu’il préfère menacer d’une arme le mec qui lui a volé sa moto, plutôt que d’avouer qu’il se l’ai fait voler. Ça fait franchement de la peine.

Ce sentiment de pitié m’a aidé à lire la première moitié du roman, mais au bout d’un moment ça ne m’a plus suffit. L’auteur nous raconte une partie des étés d’Anthony, un tout les deux ans, ça commence en 1992 quand Anthony à 14 ans et fini en 1998. J’ai lu 1992 sans problème, mais j’ai eu un sentiment d’inachevé, du coup j’ai eu du mal à entamer 1994 et poursuivre le roman.

Bref, voilà un roman qui commence plutôt bien, mais une fois l'année 1992 fini, mon intérêt est retombé. Je pense que je vais avoir du mal à le conseiller en magasin :/

★★★☆☆☆

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